Cette installation « obstinément alambiquée » de Sam Keogh qui évoque l’histoire et les faces cachée de la ville de Londres.
Sélectionnée en 2019 par le Palais de Tokyo pour la Biennale d’art contemporain de Lyon ainsi que par le Centre Pompidou pour sa plateforme artistique « Cosmopolis #2: rethinking the human », le CCI est ravi de présenter cette installation « obstinément alambiquée » de Sam Keogh, jeune artiste plasticien qui partage son temps entre Londres et son Wicklow natal. Sculpture, collage et peinture - cuvettes de toilettes remplies de ciment, réseaux de plantes invasives faites de déchets ménagers… - s’allient à une vidéo qui explore trois lieux divers du Londres d’aujourd’hui : une ancienne école, un bloc d’immeubles de luxe et un arbre mutilé. A l’image des vers, racines et tunnels qu’elles donnent à voir, les structures logiques et poétiques de Knotworm s’entortillent, s’enroulent et s’emmêlent les unes aux autres, évoquant ainsi les faces visible et cachée de la ville.
Au début du vernissage, à 18h30, Sam Keogh dira quelques mots d'introduction. Le vernissage sera suivi à 20h d’une after party musicale avec l’artiste électro Daithí.
En réponse à l’exposition Knotworm, le Poetry Jukebox - inauguré ce soir - donnera à entendre jusqu’au 27 mars des poèmes ayant pour thèmes l’environnement et le changement climatique.