Une exposition de l'artiste ukrainien Igor Gusev sur les conséquences de l'attaque terroriste contre la centrale hydroélectrique de Kakhovka et la troisième guerre mondiale sera inaugurée à Paris.
Du 25 janvier au 29 février, le Centre culturel de l’ambassade d'Ukraine en France accueillera l'exposition « L'amour de précision ou la troisième guerre mondiale ». L'exposition présentera des œuvres de l'artiste Igor Gusev, dans lesquelles les visions de l'auteur de l'attaque terroriste contre la centrale hydroélectrique de Kakhovka sont complétées par la vision de l'intelligence artificielle. L'exposition comprend également de nouveaux dessins d’Igor Gusev tirés de son journal « La troisième guerre mondiale », que l'auteur crée sur les couvertures de vieux livres, en modifiant ou en ajoutant des détails à l'aide de mèmes. L'exposition est organisée par le Musée d'art moderne d'Odessa avec le soutien de l'ambassade d'Ukraine en France.
Le vernissage de l'exposition sera accompagné d'un spectacle musical donné par des musiciens ukrainiens. Le projet comprendra des excursions, des rencontres avec l’artiste et une discussion sur l'IA.
Le commissaire d’exposition Andriy Siguntsov note que l'état de paix dans le monde des hommes n'est pas naturel. Au contraire, l'histoire montre que la guerre sans arrêt a un caractère naturel. Il existe de nombreuses études sur l'agression, la prédation, la compétition génétique, la violence, le comportement des foules, la lutte des classes, la révolution, la tyrannie, le génocide et les crimes de guerre, les cultes de la guerre et la technologie des armes, des textes détaillant la pratique et la théorie de la guerre en général et des analyses de guerres spécifiques et, enfin, les conséquences horribles de la guerre. Selon le curateur d’exposition, cet ensemble de connaissances constitue le fondement de la civilisation contemporaine.
En créant des puzzles visuels et des fantasmes apocalyptiques, Igor Gusev utilise activement son imagination et sa propre méthodologie du « neuromodernisme ». Selon l’artiste, comme la réalité en temps de guerre change presque tous les jours, la visualisation de ce processus permet de mieux comprendre tout ce qui nous arrive.
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