Présentation officielle notamment dans le cadre des coups de cœur du cinéma le Saint André des Arts à Paris
La réalisatrice affirme une nouvelle génération de puissantes cinéastes catalanes. Dans son premier long métrage Face au vent, elle dit vouloir « parler du retour aux origines : la terre, la maison, la mère ». Présent dans nombreux festivals et couronné par plusieurs prix, dont le prix du meilleur film au festival de Málaga, le public français pourra le voir en salles à partir du 5 juin, notamment dans le cadre des coups de cœur du cinéma le Saint André des Arts à Paris.
Mertixell Colell (Barcelona, 1983) est à la tête d’une nouvelle génération de talentueuses cinéastes catalanes dont Carla Simón ou Elena Martín. Formée en Communication Audiovisuelle à la Universitat Pompeu Fabra, Colell complète ses études à la Universidad del Cine de Buenos Aires. Elle commence alors une riche carrière de monteuse, en particulier dans le documentaire, en parallèle de ses études au sein du programme « Cinema en Curs ». En 2015, Meritxell Colell est sélectionnée à la Cinéfondation à Cannes où elle développe Face au vent, son premier long-métrage.
Le film, une délicate dissection des relations humaines et des liens familiaux dans un décor rural majestueux qui résiste à la disparition, a fait sa première mondiale à la Berlinale et a triomphé au festival de Málaga en remportant le prix du meilleur film. Elle prépare actuellement son second long métrage Dúo, en suivant le personnage de Mónica à son retour en Argentine.
Mónica (Mónica García) est danseuse à Buenos Aires. Elle reçoit un appel de sa soeur Elena (Ana Fernández) lui apprenant que leur père est très malade. Le retour à la maison familiale dans un village près de Burgos réouvre d’anciennes blessures et permet d’en soigner d’autres. Mónica vit de nouveau avec sa mère (Concha Canal) après des années de séparation. Ensemble, elles devront vendre la maison familiale et Elena, qui depuis Barcelone a maintenu les liens familiaux durant tout ce temps, est reléguée au second plan. Mónica se réfugie dans ce qu’elle connait le mieux, la danse, pour se réconcilier avec une vie et un lieu qu’elle a laissés derrière elle. La complicité avec Berta (Elena Martín), la plus jeune de la famille, aidera à renforcer les liens entre ces quatre femmes.