La journaliste présente le vendredi 6 mars la conférence « Rodoreda i la pintura, anys 50. Un pont creatiu cap a la novel·la » à la bibliothèque du Centre d’études catalanes.
Fundació Mercè Rodoreda
Dans les années 50, après avoir survécu à deux guerres, l’une des figures majeures du roman catalan se retrouve à Paris dépourvue d’inspiration narrative. A travers sa nouvelle facette de peintre, elle réussira à trouver les voix et les personnages de ses romans à venir.
Pendant la période qu’elle passe à la capitale française, Mercè Rodoreda (1908-1983) s’initie dans une discipline plus liée aux images qu’aux mots. De sa peinture naîtront les personnages et les voix littéraires les plus connus de l’autrice, parmi lesquelles la Colometa de La Place du Diamant (1971), le jardinier ou les narrateurs de La mort et le printemps (1995) et de Fleurs (2012).
Mercè Ibarz i Ibarz (1954) est journaliste, essayiste et professeure, installée à Barcelone depuis 1971. De son travail divers en genres et disciplines, l’on souligne sa tâche de biographe de Mercè Rodoreda, à laquelle elle a consacré plusieurs livres (Mercè Rodoreda, 1991 ; Mercè Rodoreda. Un retrat, 1991 ; Rodoreda: Exili i desig, 2008), des articles de recherche et une exposition, intitulée L’altra Rodoreda: pintures & collages. Sa tâche est aussi remarquable dans le domaine du documentaire et de l’étude des relations entre littérature et arts visuelles.
Conférence organisée par les lecteurs du Centre d’études catalanes, en partenariat avec l’Institut Ramon Llull.