'Puta y amada' est une comédie délibérément autobiographique qui s’inspire de 'Nous ne vieillirons pas ensemble' de Maurice Pialat, un film sur le déchirant processus de dissolution d’une relation.
Un film portrait de la ville de Barcelone sélectionné au D’A Film Festival.
Le réalisateur voit cet ouvrage comme un hommage au cinéma de Garrel, Eustache, Pialat, Doillon ou Akerman. Le film est projeté le dimanche 15 avril à 12h au cinéma Saint-André des Arts de Paris.
Le film
Zaida, déjà en couple, fait la connaissance de Lucie, une femme fatale qui tente de la séduire. Son amie Júlia, elle aussi en couple, fait la rencontre du projectionniste du cinéma dans lequel elle a vu un film de Godard qui l’obsède, et tombe amoureuse de lui. Leur ami à toutes les deux, Marc, est un réalisateur en crise créative et sentimentale, qui ne cesse de rompre et de se réconcilier avec Adrià, compositeur de musique pop.
Les trois amis vont s’embarquer dans une série de relations superficielles qui les feront évoluer de l’égoïsme le plus basique (qui consiste à ne renoncer à rien et vouloir tout à la fois) à la nécessité de la compagnie de l’être aimé, dans cette comédie sur la fin de la jeunesse et la fin de l’idéalisme, qui est à la fois un portrait de cette Barcelone, puta et amada, dans laquelle tous se trouvent empêtrés.
« Du point de vue esthétique, Puta y amada est le résultat de faire un film de nos jours avec les moyens d’un cinéaste fauché : une caméra digitale, un ordinateur et surtout, le plus important, une bande de copains. Je crois que c’est là où réside la beauté du film. » – Marc Ferrer, réalisateur.
« Un film à la fois réaliste et onirique sur le cinéma lui-même, un thriller sans début ni fin. »
« Crise, créativité et Kaurismäki. »
« Un film frais et osé. »
Le réalisateur
Diplômé de l’Universitat Pompeu Fabra (Barcelone) en Communication Audiovisuelle, Marc Ferrer a dirigé plusieurs court-métrages dont Los últimos románticos programmé au Festival de Sitges. Il a également réalisé les vidéoclips Sangre en los zapatos, Ópalo negro, Akelarre en mi salón et Enero pour le groupe de musique Papa Topo et La Pubblicità (Un mondo ideale) pour La Prohibida. Son premier long-métrage Nos parecía importante était en compétition dans la section des talents émergents du Festival International de Cinéma d’Auteur de Barcelone édition 2016.
La maldita primavera, son deuxième long-métrage, a fait l’ouverture de L’Atlantide Film Fest 2017, et a été projeté aussi au D’A Film Festival Barcelona, au São Paulo International Film Festival, ou encore au Cinespaña Toulouse. Puta y amada est son troisième long-métrage.