Par Carolina Schutti, présenté par le Forum Culturel Autrichien - Nuit de la littérature 2021
Simon Rainer
Année de parution : 2012
Édition : Le Ver à Soie
Extraits interprétés par : Constance Parra
Traduit par : Jacques Duvernet
Résumé :
Un village dans l'ombre et une tante qui ne parle pas du passé : c'est dans ce monde que, du jour au lendemain, Maïa se retrouve plongée. Avec la mort prématurée de sa mère biélorussienne, c'est aussi sa langue qui se perd. Maïa ne comprend pas la tante qui désormais s'occupe d'elle. Dans la maison isolée, il n'y a pas beaucoup de distractions pour cette petite fille introvertie. Marek, un ancien travailleur forcé polonais, est le seul chez qui elle trouve chaleur et affection. La musique de la langue qu'il parle réveille en elle les souvenirs de ses propres racines oubliées, de la langue perdue de sa petite enfance :
" Je ne suis pas revenue, je n’ai pas pu, on m’a donné une matriochka qui ressemble beaucoup à la vieille, à celle que ma tante peut-être avait cachée ou jetée. Je l’ai ouverte et j’ai posé toutes les poupées les unes à côté des autres."
Biographie :
Carolina Schutti est née à Innsbruck. Après son doctorat sur Elias Canetti et plusieurs années dans l’enseignement, elle se consacre à son œuvre littéraire.
Premier roman Wer getragen wird, braucht keine Schuhe en 2010, premier recueil de nouvelles Eulen fliegen lautlos en 2015. Schutti a reçu plusieurs prix, dont le Prix de littérature de l’UE 2015 pour son deuxième roman, Einmal muss ich über weiches Gras gelaufen sein.
Cette année encore, l'ensemble de la Nuit de la Littérature sera entièrement virtuelle et à retrouver sur le site du FICEP !