Des poèmes de Verhaeren, de la musique électronique, un quatuor à cordes: le mélange (d)étonnant d’un spectacle élu «Meilleure création artistique et technique» aux Prix de la critique 2014.
https://www.youtube.com/watch?v=u1Dma8ehiK4
Visionnaire, Emile Verhaeren signait en 1895 un recueil de poèmes évoquant l’horreur et la beauté de la ville – cette hydre tentaculaire qui mange la campagne mais nourrit aussi son homme. Fulgurant, émouvant, critique, ce regard sur notre urbanité n’a pas pris une ride. Nicolas Mispelaere a imaginé un spectacle s’approchant tant d’un concert que d’une représentation théâtrale. Sur un plateau sans cesse métamorphosé par des projections vidéo signées Dirty Monitor, la musique électronique rencontre la puissance d’un quatuor à cordes, le tout formant l’écrin du récitant, juché sur une ville miniature et protéiforme.