Coup de projecteur sur le théâtre mexicain à l’occasion de la Journée Mondiale du Théâtre
L’Institut Culturel du Mexique a le plaisir de vous inviter à la lecture dramatisée de la pièce
Texte en français : David Ferré
publié aux éditions Le Miroir qui fume
Mise en scène : Agustín Macuitl Cortes, Compagnie Alcatraz
Cinq acteurs tentent de jouer des saynètes qui flirtent avec l'absurde. Les dysfonctionnements entre jeu et imitation y sont systématiquement dévoilés. Les figures jouent au théâtre pour exclure, pour condamner et pour blâmer autrui. Tel un miroir déformant, tout sert autant le jeu de l'acteur que le récit. Comme le dit l'auteur, ce texte est «une maquette qui permet d'exposer la fragilité humaine». Cet entrelacs de sketches crée un dynamisme formel jamais décentré du jeu de l'acteur qui court derrière la vanité des hommes.
Les « gens fragiles » dont parle Alberto Villareal, ce sont les acteurs : cinq acteurs endossant tour à tour tout un éventail de rôles. Ils parlent d'eux-mêmes, de la difficulté de toute forme d'expression artistique, engageant régulièrement au fil des scènes le spectateur dans leur réflexion.
Quelle est leur place dans la société ? Où se situe la frontière entre l'Art et la vie ? Ces personnages s'interrogent, tantôt avec finesse, tantôt sur le mode de la provocation, souvent dans la violence...
Une mise en abîme à fleur de peau pour cinq personnages.