Exposition collective au CWB de 8 plasticien.ne.s contemporain.ne.s:
®Jeanchristophe_Lett
Huit plasticien.ne.s ont été invité.e.s - sur proposition curatoriale de Michel François et sur invitation du Centre Wallonie-Bruxelles | Paris - à produire des œuvres originales témoignant de leur vision du corps, physique et social, souvent fragile et instable. L’exposition agrège des bas-reliefs, des sculptures, installations, vidéos, photos et performances. Les œuvres témoignent chacune à leur façon d’une certaine incommodité du corps : non séducteur, fantomatique, aveugle, emberlificoté, trafiqué…
Depuis la rue, Ria Paquée s’incruste dans la façade, puis dès l’entrée du Centre, Selçuk Mutlu accueille, telle une interface poétique, plastique et conceptuelle, les visiteurs.
Bas-reliefs et potiches en céramique représentant des personnages grotesques de Carlotta Bailly- Borg.
Bas-reliefs encore, de Gaillard & Claude, en mousse synthétique sanglée, et ayant accroché des objets divers.
Hauts-reliefs en bronze de Douglas Eynon, autoportraits bruts par des non-voyants.
Installation par Sarah Caillard où apparaissent furtivement des personnages fantomatiques.
Copie conforme d’un outil d’exploitation des corps ouvriers par Olivier Stévenart.
Dans la cour, Charlotte Vander Borght installe des photographies de camions de transport vides, qui suggèrent que des personnes migrantes ont pu y être transportées clandestinement.
Dans ce cadre, une journée rétrospective des films de l’artiste et cinéaste, Loïc Vanderstichelen, se tiendra.