Art et écoconception : peut-on produire une exposition zéro-carbone  ?

Conçue par The Synthetic Collective au Centre culturel canadien, l’exposition “Le synthétique au cœur de l’humain” expérimente de nouveaux protocoles pour tenter de réduire la dépendance aux énergies fossiles dans les institutions culturelles. Comment les décisions liées à la réduction de notre empreinte carbone détermineront-elles les expositions de demain ?

Mardi 17 janvier à 19h, rendez-vous au Centre culturel canadien pour une rencontre animée par le critique d’art Christophe Domino, autour de “l’esthétique du suffisant” : un concept développé par les membres du Synthetic Collective à destination des institutions, des artistes et des acteurs de la culture, pour s’opposer aux modèles de production et de consommation en vigueur dans le monde de l’art.

Alors que l’empreinte carbone des institutions culturelles est estimée à 70 millions de tonnes de CO2 et que les attaques contre les œuvres d’art par des militants pour le climat se sont multipliées cet automne, une “esthétique du suffisant” (Esthetic of Enough) sera envisagée lors de cette rencontre comme une alternative concrète pour éco-concevoir les expositions de demain.

Modération par Christophe Domino, critique d’art et commissaire d’exposition.

Intervenants : Catherine Bédard, commissaire des expositions et directrice adjointe du Centre culturel canadien, Kelly Jazvac, artiste et membre du Synthetic Collective, Jean-Marie Perdrix, artiste, Anaïs Roesch, membre du Shift Project, co-signataire de l’ouvrage Décarboner la culture et Annabel Vergne, éco-scénographe, co-responsable du Augures Lab Scénogrrrraphie.

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